travaux et découvertes

Dès 1980

Suite aux vols d’Aÿ et d’Horemheb au sujet des statues et des représentations de Toutankhamon, on pouvait se demander si le jeune roi avait complètement disparu jusqu'à ce que sa tombe fût retrouvée. C’est une question sur laquelle VV s’est penchée, retraçant le cursus d’Aÿ et d’Horemheb, et leur acte sur les représentations de Toutankhamon. Comme ces représentions sont rares, savait on réellement à quoi il ressemblait ? Est ce bien lui que l’on a retrouvé dans le temple de Louxor avec une jeune femme qui pourrait être Ankhesenamon ? Les successeurs de Toutankhamon ont heureusement oublié quelques statues du jeune roi. VV les a répertoriées : l’une se trouve dans le temple de Louxor, l’autre dans le temple de Karnak. Une autre est actuellement exposée dans le hall d’entrée du musée de Louxor. A l’intérieur de ce musée se trouve une petite tête de Toutankhamon. Dans le trésor apparaissent des représentions de Toutankhamon en compagnie de son épouse, sur des dossiers de fauteuils, sur des coffres, des chatons de bagues, ou des boucliers. Ses ouchebti le représentent également. Il est parfois possible de le deviner en compagnie d’Amon même si son nom est effacé.

 

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                                                              LA MALEDICTION

 

      Un des sujets qui revient régulièrement est la fameuse « malédiction » des pharaons. Après la découverte de la tombe de Toutankhamon, de nombreux décès ont été constatés parmi les scientifiques qui avaient approché la momie. Peut-on parler de « malédiction » ? Et peut on aujourd’hui expliquer ces morts souvent étranges, restées inexpliquées et nombreuses ? VV est revenue sur la vie de tous ceux qui avaient participé à la découverte de la tombe de Toutankhamon pour tenter de comprendre les décès successifs des savants de l’époque. Il s’agit principalement de Georges Benedite, conservateur en chef du département des Antiquités au musée du Louvre, d’Arthur C. Mace conservateur adjoint du département des antiquités égyptiennes au Métropolitain Muséum of Art de New York, de plusieurs savants comme Goodyear, de Kamal, de Breasted, et du radiologue Reed. Elle démontre que d’autres personnes comme le photographe Burton, l’inspecteur en chef  Englebach, le docteur Derry, Capart, qui a présenté le trésor de Toutankhamon à la reine Elisabeth, Lefebvre conservateur en chef du musée du Caire, ne paraissent pas mourir curieusement. De même Carter ou Lucas, qui s’est occupé de la conservation des objets, meurent longtemps après la découverte de la tombe. Quant au dessinateur Hall et Hauser, tous les chercheurs Callender, Lacan, Bruyere, Gardiner et Kuentz qui ont délibéré et mangé parfois dans les tombes sont tous morts vieux. VV explique donc la disparition de certains savants par le fait qu’a l’époque on mourrait du paludisme ou qu’on pouvait contracter l’hépatite , transmise notamment par l’eau du Nil  impropre à la consommation, et  l’hépatite B.

           La « malédiction » a frappé Lord Carnarvon qui a financé les fouilles de Carter. Des éléments étranges ont permis de créer une légende autour de Lord Carnarvon. Il aurait consulte une voyante avant de se rendre en Egypte au moment où Carter le rappelait au sujet de la découverte de la tombe de Toutankhamon, et celle-ci l’aurait mise en garde. On a également raconté que le chien de Lord Carnarvon, qui se trouvait en Angleterre, avait hurlé a la mort avant de tombé inanimé quand son maitre mourait en Egypte. Les lumières se seraient également éteintes. Les archéologues subissaient-ils les maléfices des dieux  ?. Quand ils pénétraient dans une tombe, ils n’étaient  pas frappés par la « malédiction »,  mais, comme le démontre VV c’est le mort lui même qui était frappé de « malédiction »

 

         Des bruits ont courus sur la disparition de certains objets pendant les premières campagnes de fouilles. Est-il vrai que des vols ont été commis par les savants ? Comment certaines pièces se retrouvent-elles aujourd’hui dans les musées étrangers ? Certaines pièces ont bien été volées. Le trafic des antiquités a duré très longtemps. Si certaines pièces ont été emportées à l’insu des Egyptiens et se retrouvent aujourd’hui dans des musées, comme le fameux buste de Néfertiti au musée de Berlin, d’autres pièces, comme l’obélisque de la Concorde à Paris ont été offerts par l’Egypte. VV évoque en détails tous ces pillages dans « les Grandes énigmes de l’Egypte ».