travaux et découvertes

Dès 1999

Un très grand travail va entrainer Violaine Vanoyeke sur les traces de la pharaonne Hatchepsout puis sur ses ascendants et ses descendants et sur la XVIIIème dynastie égyptienne. Ce long travail va lui permettre de reconstituer  l’existence de la reine en détail, de son neveu et successeur Thoutmosis III, de son père Thoutmosis I  et de  son grand père Aménophis I, du premier pharaon de la dynastie, Ahmosis, et de son épouse Ahmès-Néfertari,des Aménophis et des Thoutmosis qui ont succédé, d’Akhenaton et Néfertiti de l’époque de Toutankhamon suivi de celle de Semenkharê, d’Ay et d’Horemheb.

Dès 1978, quand Violaine Vanoyeke a commencé son travail sur la reine Hatchepsout, il y avait beaucoup d’inconnues au sujet de cette reine. On ne savait qui elle était, quel était son nom, si elle avait été reine ou pharaon, si elle avait eu des enfants, si elle était une femme ou un homme. Violaine Vanoyeke a donc répondu aux principales questions en démontrant qui était la reine Hatchepsout, pourquoi elle n’apparaissait pas sur les listes pharaoniques  et pourquoi on ne rtprouvait pas son nom sur la plupart des monuments.

          Elle a également démontré qu’Hatchepsout avait pris le pouvoir à 12 ans et que le texte qui le prétendait n’était pas de la pure propagande. Elle a cherché les origines de la reine Hatchepsout, comment elle a réussi à s’imposer, quels rapports elle avait eu avec ses parents, et si elle avait été choisie dès sa naissance pour succéder a Thoutmosis Ier. Elle a donc été amenée à retracer la vie de Thoutmosis Ier  et  a travaillé sur ses campagnes . Elle a  également cherché à connaître l’identité du prince méconnu Ramose  et celle de la princesse Akbet-Neferou. Cette princesse était-elle l’une des filles d’Hatchepsout ?

 

          Violaine Vanoyeke a cherché la personne qui avait intérêt à effacer le nom d’Hatchepsout ;  elle s’est demandé si les prêtres étaient complices de ces martelages et si les hauts fonctionnaires avaient accepté le rôle tenu par Hatchepsout à la mort de son père.

Au sujet de la soi disant haine  qui aurait existé entre Thoutmosis III et Hatchepsout, elle a enfin répondu à plusieurs questions jusque- la restées en suspens : Hatchepsout avait-elle usurpé le trône ? Thoutmosis III et Hatchepsout avaient- ils régné ensemble ? Thoutmosis III avait- il refusé des funérailles décentes a sa tante Hatchepsout ? Thoutmosis était-il capable de la faire assassiner ?

           Au sujet du rôle politique d’Hatchepsout,  V.V. a démontré que la reine avait réussi son pari de maintenir la paix dans un pays menacé de toutes parts, qu’elle avait réellement combattu en première ligne alors qu’elle n’avait qu’une douzaine d’années. Elle a refait elle même l’expédition du Pount  et a tenté de situer géographiquement le Pount à partir de l’iconographie du temple d’Hatchepsout. Elle a ainsi démontré que cette expédition n’était pas légendaire  mais bien historique.

 

           Violaine Vanoyeke a travaillé sur tous les endroits où Hatchepsout avait fait bâtir des monuments même si certains rois se sont approprié ses constructions. Elle a mené l’enquête pour savoir si l’ »Obélisque couché », retrouvé dans une carrière d’Assouan, avait été commandé par Hatchepsout  et elle a démontré dans quel but cet obélisque avait été taillé. Elle a également cherche à savoir si la rivalité avec son neveu Thoutmosis III au sujet de cet obélisque était légendaire ou réel.

 

            V.V. a étudié le fait que certains  pharaons aient pu être divinisés. Hatchepsout a-t-elle été divinisée de son vivant ? Un pharaon avait il le droit de se faire diviniser sans soulever la colère des grands prêtres ? Un autre roi avait il été divinisé avant Hatchepsout ? Le peuple égyptien était il prêt a accepter une telle audace ?

 

           En ce qui concerne les deux chapelles similaires d’Anubis, aménagées sur le « temple de millions d’années « d’Hatchepsout  à Thèbes Ouest , elle a expliqué pourquoi ces deux pièces semblables avaient été bâties alors qu’il s’agit d’un cas unique  dans l’histoire de l’Egypte ancienne et qu’aucune réponse satisfaisante n’avait été apportée jusque- la. Sur ce même « temple de millions d’années », V.V. a travaillé avec des équipes égyptiennes et polonaises pendant de nombreuses années, notamment dans le » Sacré du Sacré », c'est-à-dire le Sanctuaire d’Amon. Elle a reconstitue tous les rites qui s’y déroulaient.

            Violaine Vanoyeke s’est interrogée sur les disparitions subites d’Hatchepsout et de son plus proche collaborateur, Senmout,.Elle a cherché a savoir qui était la mystérieuse Satrê, dont l’archéologue Carter a retrouvé la tombe. Avait-elle un lien avec Hatchepsout ?

             Elle a travaillé sur la première tombe d’Hatchepsout, située à quelques kilomètres de la Vallée des Rois, et démontré quels éléments déterminants pour les funérailles de la reine- pharaon cette tombe avait apportés. Pour en savoir plus, elle a également étudié toutes les inscriptions actuellement regroupées dans l’ile de Sehel, prés d’Assouan. Grâce à l’exploration de la première tombe d’Hatchepsout, d’autres sépultures ont été découvertes. . Elle a demandé l’exploration de la deuxième tombe d’Hatchepsout,  la » KV 20 »,  aux Antiquités égyptiennes.

             En ce qui concerne les filles d’Hatchepsout et notamment Merytrê-Hatchepsout II, Violaine Vanoyeke a cherché à savoir qui était ces femmes et ce qu’elles avaient fait dans leur vie. Merytrê-Hatchepsout II pouvait- elle être la fille d’Hatchepsout et pourquoi l’iconographie ne nous aide-t-elle pas davantage dans nos recherches a ce sujet ? Pourquoi Hatchepsout a-t-elle mis son autre fille Neferourê en avant quand elle est devenue pharaon en l’an sept du règne ? Sa fille est elle réellement morte très jeune comme on l’a rapporté ? Pourquoi Neferourê portait elle le titre d’ »Epouse Divine » ? Que signifiait ce titre ? Est ce que la mystérieuse Satia, qui apparaît sur les inscriptions, avait un rapport avec Neferourê ? Était ce la même personne ? Autant de questions auxquelles V.V. a apporté des réponses au fil de ses recherches.

 

 

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                                                     SENMOUT ET HATCHEPSOUT

 

 

            Le personnage le plus influent auprès d’Hatchepsout est Senmout.   Qui érait cet homme? A-t-il eu son premier poste auprès de Thoutmosis II ? Était-il un excellent soldat ou un brillant administrateur ? Quel était son cursus ? Senmout voulait-il le pouvoir  et avait-il l’intention de prendre la place d’Hatchepsout ? A-t-il été assassiné par la reine ou en même temps que la reine ? Pourquoi et quand a-t-il disparu ? Avons-nous des traces de ses derniers jours ? Autant de questions auxquelles Violaine Vanoyeke a apporté des réponses précises, notamment sur le martelage du nom de Senmout par Thoutmosis III.

            Les tombes de Senmout présentent-elles des particularités ? Que nous apprennent-elles sur l’époque de Senmout et sur le destin de ce personnage ? V.V. a exploré ses  deux tombes : la première à Sheikh ab Del Gournah dans la Vallée des Nobles, la seconde à côté du temple d’Hatchepsout. Elle a demandé la restauration complète de cette dernière tombe et la réouverture de la tombe qui présente le plus ancien plafond astronomique au monde.

            Senmout a-t-il fait détruire la Chapelle Rouge construite sur les ordres d’Hatchepsout à Karnak ? Pourquoi ce lieu a-t-il été ravagé et qui avait intérêt à voir disparaître cette chapelle  ? On a parlé de dommages faits par Thoutmosis III..  Or Violaine Vanoyeke démontre que Thoutmosis III a ,au contraire, poursuivi l’ornementation de la Chapelle Rouge après la disparition d’Hatchepsout.

            Violaine Vanoyeke a également longuement abordé le délicat sujet des rapports entre Hatchepsout et Senmout. Quels liens les unissaient ? Senmout n’était il qu’un fidele conseiller indispensable à la pharaonne ou était-il son amant ? Une question longuement débattue a laquelle, preuves à l’appui, V.V. a apporté des réponses.

            Elle est partie sur les traces de la famille de Senmout pour connaître ses habitudes et les lieux ou il habitait, a fait explorer les tombes de ses parents, et, comme Chypre avait à cette époque des liens très étroits avec l’Egypte, elle a également étudié le personnage mystérieux de Nebuwy, Egyptienne vivant à Chypre, dont on a retrouvé les bijoux enterrés  et qui se serait enfuie peut être au moment de l’invasion des Peuples de la mer.

 

Se référer aux ouvrages « La Pharaonne Hatchepsout »(Ed.Michel Lafon) ; « Les Grandes énigmes de l’Egypte »(Ed du Rocher) ; « Les pharaons mènent à la vie éternelle,autobiographie »(Ed.M.Lafon)